Annonce: nouveau perk sur notre Patreon intitulé ”do’s and don’ts”

Nous lançons un nouveau perk sur notre Patreon intitulé “do’s and don’ts”. Le principe est simple, nous commentons des photos de tenues en disant ce qu’il faut faire (do) ou ne pas faire (don’t). Pour ceux qui ont un minimum de culture le titre est une repompe éhontée des “do's and don'ts of fashion” de Vice magazine, à l’époque où ce dernier n’était pas encore devenu une sombre épave médiocre et moralisatrice. Bien évidemment, nous ne pouvions pas nous contenter de faire du simple commentaire de tenues, bien que l’exercice ne soit pas dépourvu d’intérêt il devient très rapidement répétitif. Attendez-vous plutôt à des commentaires satiriques, à l’humour acide, souvent moqueurs, d’une langue de pute assumée, tantôt humoristiques tantôt éducatifs. Bref, pour faire simple, nous allons tailler des costards, distribuer des gifles et de temps en temps des palmes. L’objectif final étant de s’amuser et d’éventuellement tirer quelques enseignements plus ou moins utiles. Si vous n’avez pas le moindre second degré, que vous êtes puritain, et que des noms comme Audiard, Desproges, Choron, Yanne ne vous évoquent rien, passez votre chemin.

En dehors de quelques célébrités et autres personnalités publiques toutes les photos proviennent des médias et réseaux sociaux liés au vêtement classique ou “sartorial”. Elles viennent donc de gens qui disent avoir un intérêt voire une passion pour le vêtement, globalement ceux que les anglophones appellent des iGents, et que nous appelons dans nos colonnes les zélégants des zinternets. J’insiste lourdement sur ce point, car on n’a jamais vu autant de ploucs que parmi cette population qui prétend “savoir bien s’habiller”. Ça sera l’occasion de voir que le niveau parmi les “passionnés” est en réalité bien bas, et que la très vaste majorité des gens se déguisent, ou ne comprennent rien au vêtement.
Toutes ces tenues ont été jugées suffisamment bonnes par le porteur, pour être mises en avant sur internet soit pour être soumises aux commentaires des autres soit par exhibitionnisme. Toutes ces photos sont publiques et librement accessibles, comprendre par là qu’elles ont été partagées sur des réseaux sociaux, Instagram, profils Facebook non restreints, forums et serveurs Discord inclus.

Ce nouveau perk sera disponible sur tous les abonnements payants actuels du Patreon (soit à partir de 3€), l’objectif étant de le rendre accessible au plus grand nombre. Le rythme de publication n’est pas encore fixé, mais nous avons plus de 300 photos en stock, autrement dit nous avons des munitions en réserve. La première publication a lieu aujourd'hui.

Au passage nous sommes en train de réfléchir à la refonte potentielle de l’abonnement “plouc interstellaire”, ce dernier pourrait éventuellement être transformé en un abonnement destiné à ceux qui veulent du conseil direct et personnalisé, notamment via la possibilité de recevoir des avis en vocal. Le prix serait bien évidemment augmenté en conséquence.

Nous en profitons pour remercier nos contributeurs passés, présents et à venir.

Vous pouvez trouver notre Patron ICI

Patreon

Les risques du métier, le prix de la passion

Avant-propos

Mai 2023 est un mois qui a été marqué par la disparition du compagnon Stéphane Jimenez à l’âge de 54 ans. Mais également par les disparitions de Jason Amesbury, bottier indépendant et ancien de John Lobb St James, Enzo Bonafé fondateur de la marque Italienne portant son nom, et de Javier Sendra Navarro, propriétaire de l’usine Andrès Sendra utilisée par de nombreux private labels. Nous adressons bien évidemment nos plus sincères condoléances à leurs familles, ainsi qu’à leurs proches.

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Stéphane Jimenez, Enzo Bonafé, Javier Sendra Navarro (photo en bas à gauche, à droite) et Jason Amesbury (photo en bas à droite, à gauche). Sur ces 4 décès, 3 peuvent être qualifiés de prématurés. J'ai vu beaucoup d'incompréhension suite à ces disparitions, incompréhension qui tient à une méconnaissance des métiers du cuir.

Cet article sera l’occasion d’explorer un aspect méconnu des métiers du cuir en général et de la botterie en particulier, à savoir les risques auxquels sont confrontés ces professionnels notamment, les risques de cancer, maladie qui a également emporté Stéphano Bemer il y a maintenant une dizaine d’année. Il sera succinct, factuel et assez neutre car je n’ai pas spécialement envie de rire.

C’est un sujet délicat à aborder car morbide et qui bien évidemment ne sera jamais traité par les influenceurs, ou les publications promotionnelles type the Rake ou Pointure car la mort n’est point glamour. Néanmoins nous nous sommes faits pour spécialité d’aborder les sujets délaissés par les autres et il est à notre avis important d’expliquer rapidement aux lecteurs que derrière une profession souvent perçue comme “magique” se cache une réalité malheureusement pas toujours rose.

Tout métier comporte son lot de risques plus ou moins sérieux, ceux du cuir ne font donc pas exception. Les risques ne sont pas les mêmes au niveau de l’artisanat et de l’industrie mais il y a bien souvent des parallèles. Les risques peuvent être regroupés en 3 grandes catégories, il y a les troubles musculo-squelettiques liés à la répétitivité des tâches, il y a les accidents liés à l’utilisation de machines ou d’outils, et enfin les risques liés à l’exposition à des produits nocifs pour la santé. En industrie on pourrait également parler des risques liés à l’exposition au bruit. L'utilisation de machines, en particulier dans les usines de chaussures, peut générer des niveaux de bruit très élevés. Une exposition prolongée à un bruit excessif peut entraîner une perte d'audition et d'autres problèmes auditifs. C’est pour cette raison que les ouvriers doivent porter des protections auditives appropriées, telles que des bouchons d'oreille ou des casques antibruit. Ce risque est relativement inexistant en artisanat, encore que… pour ceux qui travaillent en musique… je plaisante évidemment.

Nous allons maintenant aborder ces catégories en fonction de leur dangerosité.

Les Troubles Musculo-Squelettiques liés au travail

Dans la botterie, la chaussure industrielle, la maroquinerie et plus généralement dans tout métier de production le travail repose sur l’exécution de tâches répétitives. Les ouvriers et artisans doivent couper, coudre, se pencher etc etc. Ces tâches répétitives peuvent ensuite être sources de divers problèmes (syndrome du canal carpien, tendinite, syndrome du défilé thoraco-brachial, le syndrome de la tension cervicale…). Très honnêtement ce genre de risques se rencontrent dans beaucoup de métiers, même les employés de bureaux n’y sont pas étrangers. Une bonne posture, la mise en place de postes de travail ergonomiques, la fourniture d'outils et d'équipements appropriés et la promotion de pauses peuvent contribuer à réduire les risques. Ces derniers, sans être particulièrement élevés peuvent toutefois avoir un impact significatif sur la qualité de vie. Je peux vous garantir qu’après avoir passé une heure sur une couture petit point ou 3 h sur la couture en point sellier d’un sac vous le sentez passer. Ce qui explique en partie le prix élevé de ces prestations, vous payez un peu de sueur.

Les risques liés à l’utilisation de machines ou d’outils

Les fabricants de chaussures, les bottiers, les maroquiniers etc travaillent souvent avec des machines et des outils divers, tels que des machines à coudre, des machines à découper et des outils manuels (très) tranchants. Une mauvaise manipulation ou des mesures de sécurité inadéquates peuvent entraîner des accidents, tels que des coupures très sévères, ou des perforations (tout artisan qui se doit s’est déjà enfoncé une alêne dans un doigt ou dans une paume… ça fait partie de l’initiation). Il circule dans les ateliers de nombreuses anecdotes sur untel ou untel qui s’est coupé avec un couteau à parer ou qui s’est tapé sur les doigts avec un marteau. En général, ce sont des accidents mineurs qui forment la jeunesse et qui font rentrer le métier. Les risques liés à l’utilisation de machines sont plus présents en industrie qu’en artisanat. Toutefois ça n’est pas totalement vrai, la majorité des artisans utilisent des machines à parer, qui sont à traiter avec beaucoup de respect. Leur manquer de respect c’est courir le risque de perdre un ou plusieurs doigts.

Le couteau rond (flèche rouge) utilisé par les pareuses mécaniques est très tranchant et tourne très vite. Ici le couvercle de protection a été retiré pour exposer le couteau, il serait suicidaire d'utiliser la machine ainsi.
Le couteau rond (flèche rouge) utilisé par les pareuses mécaniques est très tranchant et tourne très vite. Ici le couvercle de protection a été retiré pour exposer le couteau, il serait suicidaire d'utiliser la machine ainsi.

Exposition à des produits nocifs

Nous entrons là dans le domaine qui est possiblement le moins connu du grand public. Les métiers du cuir impliquent l'utilisation de divers produits chimiques potentiellement toxiques. Bien évidemment tout le monde connaît les risques qui sont posés par les tanneries. Mais c’est là un exemple parmi tant d’autres. Les produits d’entretien pour le cuir, même ceux de Saphir, ne sont pas sans dangers, loin de là. Et puis il existe les solvants, entre autres, qui font partie du quotidien de nombreux professionnels du cuir, des bottiers en passant par les maroquiniers, tous sont en contact plus ou moins régulier avec. Une exposition prolongée à toutes ces substances peut entraîner des irritations de la peau, des problèmes respiratoires, mais surtout des problèmes de santé à long terme et notamment des cancers. Il y a eu beaucoup de changements, particulièrement dans le domaine des colles. Il existe aujourd’hui des colles de contact à base aqueuse qui sont sans dangers et qui sont de plus en plus utilisées. En revanche, ces colles ne sont pas les plus durables. Autrefois il existait des colles fortes, c'est-à-dire une colle d'origine animale qui nécessitait d'être chauffée au bain-marie pour être utilisée. Il existait également de la colle caoutchouc, qui pouvait (vraiment) très facilement s’enflammer. Aujourd’hui en industrie l’encollage est fait dans un espace bien ventilé, et est de plus en plus réalisé par une machine. Il faut en revanche noter que la colle qui est la plus utilisée en botterie ou en maroquinerie artisanale est la colle néoprène, qui produit des vapeurs particulièrement nocives et qui est également inflammable.

Les précautions de sécurité à prendre lors de l'utilisation du Renomat de Saphir. Au mieux les gens pensent à mettre des gants, mais c'est tout.
Les précautions de sécurité à prendre lors de l'utilisation du Renomat de Saphir. Au mieux les gens pensent à mettre des gants, mais c'est tout.
Les risques liés à l'exposition au Renomat. Ça n'est qu'un exemple, et bien évidemment, c'est sur la durée que cette exposition devient problématique.
Les risques liés à l'exposition au Renomat. Ça n'est qu'un exemple, et bien évidemment, c'est sur la durée que cette exposition devient problématique.

L’autre produit nocif auquel personne ne pense, c’est le cuir lui-même. Les teintures anilines utilisées dans le cuir et en réalité de nombreux produits utilisés lors du tannage et de la finition du cuir sont excessivement cancérigènes. De fait, la poussière et les particules de cuir (tannage végétal comme au chrome) sont elles aussi cancérigènes. Le processus de coupe, de ponçage et de finition du cuir génère de la poussière et des particules très volatiles, qui peuvent être inhalées et causer des problèmes respiratoires et malheureusement des cancers. Il existe de nombreuses études sur le sujet (ici, ou encore ) qui démontrent toutes un risque accru de cancers du poumon, de l’estomac… Les principaux responsables de cancers parmi les ouvriers fabricant des chaussures et les bottiers sont les solvants et la poussière de cuir. Ce phénomène est bien connu de la médecine, mais il l’est moins du grand public.

Le verrage, parage, la réalisation d'un mur gravé, le coupage.... toutes ces étapes génèrent de la poussière de cuir comme vous pouvez le voir dans cette image. Poussière dont la nocivité est ignorée par beaucoup.
Le verrage, parage, la réalisation d'un mur gravé, le coupage.... toutes ces étapes génèrent de la poussière de cuir comme vous pouvez le voir dans cette image. Poussière dont la nocivité est ignorée par beaucoup.
Pareil ici dans cette opération de cardage qui sert à la préparation pour la pose d'un patin. Les cordonniers ne sont pas à oublier, ils sont autant exposés que les autres.
Pareil ici dans cette opération de cardage qui sert à la préparation pour la pose d'un patin. Les cordonniers ne sont pas à oublier, ils sont autant exposés que les autres.
Un banc de cordonnier, la quantité de poussière et de particules est beaucoup plus évidente ici. Et encore, j'ai vu pire.
Un banc de cordonnier, la quantité de poussière et de particules est beaucoup plus évidente ici. Et encore, j'ai vu pire.

Conclusion

Nombre de professionnels des métiers du cuir sont au courant de ces risques et les acceptent. La passion des bottiers et des maroquiniers pour leur métier est bien souvent immense et ils ne l’échangeraient pour rien au monde. Leur souci du détail, leur créativité et leur engagement envers l'excellence continueront d'inspirer les générations futures pour les métiers manuels du cuir, qui sont pourtant en train de disparaître. Stéphane Jimenez était un véritable artiste du métier, un maître artisan dont les mains agiles créaient des chaussures d'une beauté et d'une qualité exceptionnelle. Son dévouement à son art était palpable dans chaque paire de chaussures qu'il fabriquait. Chaque couture, chaque détail était exécuté avec une précision méticuleuse, témoignant de son amour et de son expertise inégalée. À tous les jeunes qui s’intéressent aux métiers du cuir, sachez qu’il y a parfois un prix à payer pour cette passion. À tous les clients, ne vous plaigniez pas qu’un artisan du cuir est “cher”, vous payez pour du sang, de la sueur et un monde qui est en voie de disparition.

Lancement de notre page Patreon

Pour ceux qui n'ont pas la patience, nous lançons notre page Patreon. Que vous pouvez trouver à cette adresse: patreon.com/Sartorialisme. Pour les autres voici l'explication.

Sartorialisme est un site bénévole qui a toujours tranché dans le vif. La distribution de saillies acides ou vaguement comiques au détour d’articles fleuves a fait notre réputation et notre succès. Car, à notre plus grande surprise, succès il y a, alors que nous sommes quand même de sacrés connards. Nous avons toujours plus de visiteurs, de commentaires, de mails. Bien souvent d’encouragements, de félicitations, de remerciements, parfois des questions aussi et puis des demandes d’aide pour trouver des stages, des formations… Et puis surtout, tout le monde nous pompe, comme disait Oscar Sauvage “Imitation is the sincerest form of flattery”, dès que l’on parle de quelque chose, vous pouvez être certain que Valérien et toute la clique d’handicapés se ruent dessus. Et c’est sans vanité aucune que nous constatons être devenu une lecture de référence. C’est un petit tour de force à une époque où l’écrit est devenu ringard, les blogs obsolètes, et le politiquement correct omniprésent. Et très franchement, tout cela nous dépasse un peu car notre ambition se limitait surtout à distribuer des claques, rétablir quelques vérités et nous marrer entre nous, rien de plus. Il n’y avait rien de vraiment calculé, et cela se voit d’ailleurs un peu. Nous publions quand nous le pouvons, le site n’est pas toujours très bien optimisé, le référencement est un peu à la traîne, et nous n’avons pas grand-chose à foutre des réseaux sociaux. Et pourtant, l’audience continue de grimper (malgré le silence des autres médias). Seulement, vous l’ignorez peut-être, mais un blog aussi pointu c’est (très) exigeant à faire tourner. Le temps nécessaire à l’écriture, aux recherches, aux photos, à la mise en ligne et à toute la communication ainsi qu’à la technique est assez déraisonnable quand on considère que ceci n’est absolument pas profitable. Non que le site ait été pensé comme une entreprise commerciale, ou alors si c’est le cas on a le business plan le plus foireux de l’univers. Et n’imaginez pas que les quelques publicités qui se trouvent sur le site nous rapportent quoi que ce soit, les maigres 300€ annuels qu’elles génèrent servent à payer l’hébergement et le nom de domaine. La réalité c’est que nous avons tous des vies, personnelles et professionnelles à coté, et qu’il est de plus en plus difficile de trouver du temps pour s’occuper du site.

Bien évidemment, nous pourrions faire comme Huguette, qui raconte toujours avec des trémolos dans la voie ce jour béni ou elle a décidé de tout plaquer pour se consacrer intégralement à son blog. Ce qu’elle oublie toujours de dire c’est que plutôt qu’un choix il s’agissait d’une nécessité, puisqu’elle avait été interdite de gestion à la suite de quelques chinoiseries dont elle seule a le secret. Malheureusement, nous sommes des gens respectables, toujours libre d’exercer nos professions, nous n’avons pas de casier judiciaire, et donc pas de raisons de tout laisser tomber juste pour faire les pitres sur internet. À la place nous allons tout simplement continuer comme avant, insultes comprises, mais si possible avec l’aide de votre soutien financier. On doute de rien.

Ou plus exactement, on doute beaucoup. Nous ne nous faisons pas trop d’illusions, la raison pour laquelle les influenceurs tapent les marques au lieu de leur taper dessus est simple : ce sont elles qui ont le pognon, les blogs sur Patreon en général ne rapportent rien. Mais tout de même, on s’est dit qu’après tout, pourquoi ne pas essayer. Nous lançons donc notre Patreon avec tout ce que cela comporte comme perks exclusifs.

patreon

Forcément, il y a aura des changements, pour vous inciter à mettre la main au porte-monnaie. Par exemple les articles seront dorénavant disponibles sur Patreon avant d’être disponibles sur le blog, un nouvel article est d'ailleurs déjà publié sur Patreon. L’objectif avec l’argent récolté sera d’améliorer la qualité du site, de son contenu, acheter du meilleur matériel pour les photos, éventuellement si les sommes le permettent acheter des vêtements et des chaussures pour des démontages, et puis, soyons fous, de nous permettre de publier plus régulièrement. Bien évidemment vous vous en doutez, plus le Patreon a du succès, plus nous pouvons faire de choses. Inversement n’imaginez pas que nous allons soudainement pouvoir décortiquer des vêtements bespoke parce que les contributions sont de 70€ par mois. Votre soutien est la façon la plus directe d’obtenir plus de contenu. Il y aura très certainement une phase de tâtonnement, l’offre Patreon sera très probablement amenée à évoluer en fonction des retours que nous avons et de son succès ou non.

Voici un exemple très concret du genre d'investissements que demande un blog un minimum professionnel. La photographie, au départ c'était ça:.

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Aujourd’hui ça n’est toujours pas parfait, mais c'est devenu ça:

L'austerity brogue de notre test, il s'agit d'un modèle de la Founders line. (Source: Sartorialisme)

Nous ne sommes pas photographes, mais en investissant plus de 1500€ dans du matériel photographique le résultat s’est amélioré. Cet argent ne vient pas du site, de partenariats ou je ne sais quoi, il vient tout simplement de notre poche. Il ne tient qu’à vous de nous permettre de faire encore mieux.

Mais on trouvait que ça n’était pas assez con comme idée de lancer un Patreon. Il fallait aller encore plus loin dans la débilité, et je crois que pour une fois je me suis surpassé. Je vais proposer à la vente de la petite maroquinerie, fabriquée entièrement à la main par mes soins, dans mon coin d’atelier personnel. Autant vous prévenir d’avance, le prix n’est pas donné. J’aurais bien évidemment pu faire des petites séries nazes en private label, les vendre à 100€, alors que le cout de fabrication est de 10, et ainsi me remplir assez facilement les poches sans rien foutre. Seulement dans le combat de la bêche et de l’épée contre l’usurier, j’ai toujours été du côté des premiers. Le premier objet qui sera bientôt disponible est un porte-carte minimaliste bi-matière. Vous aurez l’occasion d’en savoir plus prochainement. Si cette offre fonctionne, d’autres objets seront proposés à la vente. En attendant voici quelques photos du produit final:

IMG_7075 Porte-cartes
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